Qui es-tu, Artisan d’un Monde Nouveau ?


Tu es celle et celui qui souffre de voir le monde se déchirer, et de te voir impuissant(e) ou si peu face à cette déchirure, à soulager la misère sournoise qui t’atteint dans ton coeur si elle ne t’atteint pas encore dans ton corps.

Tu es celle et celui qui reçoit comme une gifle l’injustice faite à toi même et à autrui, qui aimerait réagir – mais comment agir quand on est seul face à la multitude, face à une insensible et implacable machine à broyer ?

Tu es celle ou celui qui use déjà de son pouvoir de parole pour dénoncer les excès de ce monde.

Tu es celle et celui qui use de son pouvoir – grand ou petit – de fonctionnaire ou non de l’état pour tenter de mettre en place un monde plus humain et plus juste.

Tu es celle et celui qui, souffrant de la souffrance de l’autre tente de la soulager, par une parole ou par un geste.

Tu es ma Soeur, tu es mon Frère, dans la souffrance et l’espérance, mais dans la joie aussi, et dans la certitude qu’au bout de la nuit, il y a le jour tant attendu.

Non, bien qu’isolés, tu n’es pas seul et je ne suis pas seul, car nous sommes des milliers, des millions à attendre cet instant où paraîtra le grand Soleil qui dissipe les fantômes de la nuit, qui réchauffe les corps et qui ravive les cœurs. 
Car oui, ce sont bien des fantômes qui nous oppressent ; une autre réalité est là, qui nous tend la main, pour peu que nous nous tendions les mains !
Et le Soleil, quant à Lui, n’a jamais cessé de briller : seul vient notre nuit du fait que nous lui tournons le dos !

Unissons-nous, Artisans d’un Monde Nouveau
et opérons, sans violence et dans la joie, afin de sortir de notre nuit, la simple prise du pouvoir de l’Amour !

La vie est pour tous en abondance, pour peu que nous sachions la partager sans la morceler ; pour peu que nous sachions laisser à la Terre ce qui appartient à la Terre, au Ciel ce qui appartient au Ciel, le Ciel et la Terre nous donnerons en abondance ! 

Nous saurons alors que l’apparente différence de l’autre, loin d’être le facteur de notre ruine, est bien la source de notre richesse véritable.

Nous nous entendrons alors dans le simple langage du coeur.


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