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Compte rendu d’audience…


Poursuivi sans que ne fut contrôlée mon identité pour non port du masque lors de la manifestation du samedi 25 septembre 2021 à Épinal, au terme d’une procédure d’appel compliquée par la violation de l’article 530-1 du code de procédure pénale par l’Officier du Ministère Public (recours déclaré frauduleusement irrecevable) j’étais entendu par le juge à l’audience du Tribunal Judiciaire d’Épinal le 17 octobre 2022 pour y faire valoir mes arguments.
Compte rendu d’audience…

Madame la Présidente : “… Vous n’avez pas d’avocat ? Vous avez le droit de garder le silence, de faire une déclaration spontanée ou de répondre à mes questions”.

Le prévenu (moi) : “Madame la Présidente, je souhaite faire une déclaration spontanée, cependant les mots ne sortant pas de ma bouche avec une telle fluidité naturelle que la musique sous mes doigts, j’ai pris soin de rédiger sur papier mon argumentaire, et je demande que me soient octroyées dix petites minutes pour pouvoir vous l’exposer dans son ensemble…”

Madame la Présidente : “Faites…”

Je commence donc ma lecture avec conviction, en regardant tantôt Madame Le Juge, tantôt Madame Le Greffier, parfois Monsieur l’Officier du Ministère Public…

Mais encore une fois, c’est à une parodie de Justice que nous avons pu assister, avec d’un côté un juge tout puissant mais pris entre les deux feux de sa propre conscience et le jeu des pouvoirs internes de la hiérarchie institutionnelle qui lui retire sa véritable indépendance, et de l’autre un prévenu coupé dans sa parole lorsque celle-ci, dite avec conviction (peut-être un peu trop ?) énonce quelque vérité difficile à entendre dans le ronronnement habituel du flot des contestations de contraventions, le plus souvent liées à la circulation automobile…

Je n’ai donc malheureusement pu exposer, malgré la promesse de Madame Le Juge faite au départ, mon argumentaire dans son intégralité, ayant été sommé de me taire à l’instant où je dénonçais l’utilisation du masque comme outil de bâillonnement du peuple.
De même que la parole à nouveau me fut coupée lorsque je produisais la photo de la Une du journal montrant M Le Maire non masqué en tête de file de la contre-manifestation : “Nous sommes là pour juger votre affaire, pas celle d’un autre” me dit en substance La Présidente, donnant la parole à l’officier du ministère public afin qu’il énonce sa réquisition.
Celui-ci, sans pour autant que je puisse déceler une véritable animosité malgré mon grief porté à son encontre réclame une amende de 150€.
La Présidente me donne alors à nouveau la parole comme il se doit et me demande si j’ai quelque chose à ajouter pour ma défense.
J’ajoute alors que le procès verbal stipule que j’ai été intercepté, ce en quoi je m’inscris en faux : seule mon image a été interceptée.
Déstabilisé par le fait d’avoir été coupé dans mon argumentaire, instamment prié de résumer, j’ai oublié d’en exposer la conclusion en forme de réquisition et n’ai pu malheureusement exprimer tout ce que j’avais projeté d’exprimer.
Après une extrêmement brève délibération de Madame Le Juge avec elle-même, celle-ci décide de me condamner, certes légèrement en dessous de la réquisition du ministère public, mais en contradiction avec les points évoqués de La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui décidément ne représente plus grand chose dans notre soi disant État de Droit, à 135€ d’amende plus 31€ de frais.
Cette sentence, sans aucun doute mériterait un pourvoi en cassation.
Seulement, dans notre bon État de Droit, cette procédure est réservée au citoyen dont la bourse est bien remplie…
Comme quoi encore une fois, il y a une Justice pour les riches, et une justice pour les pauvres !
Pour moi, la chose est claire : sauf à ce qu’un groupe de citoyens prenne en charge la procédure pour arriver peut-être à une jurisprudence ou mener l’affaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, je jetterai l’éponge et limiterai les frais en réglant l’amende dans les 30 jours afin de bénéficier des 20% de remise…
Échec lamentable j’en conviens…
Mais si j’estime de mon devoir de résister en portant la contestation jusque devant le tribunal, je ne suis pas là non plus pour mourir en martyr pour une population qui en tout état de cause préfère rester sourde…


Donc, à saisir dans les cinq jours : si un collectif de citoyens veut porter l’affaire en cassation, je suis prêt à endosser le rôle malgré tout contraignant d’élément déclencheur.

Voici la déclaration que j’avais prévu de faire si avait été respecté mon droit à la parole pour mener jusqu’au bout ma défense : (en rouge ce que je n’ai pu ou su exprimer à l’audience)

En premier lieu, je voudrais signaler la tentative d’obstruction faite à mon bon droit par l’Officier du Ministère Public en rejetant ma requête initiale au mépris de l’article 530-1 du code de procédure pénale qui plus est par un courrier dans lequel il est fait référence à un arrêté daté du 1 octobre 2021 pour une contravention établie le 25 septembre de la même année.

D’autre part, n’étant pas un spécialiste, je me défendrai moins sur le plan de la Légalité et du Droit, que sur celui de la Légitimité et de l’Éthique.

La mémoire collective est bien courte, et nous avons déjà oublié combien la soumission aveugle à ce qui nous est présenté comme la Loi même lorsque celle-ci nous est imposée de manière tout à fait arbitraire, c’est à dire sans qu’elle puisse être justifiée par un bénéfice mesurable à l’échelle de la communauté mais apparaissant au contraire comme ne servant que des intérêts privés, nous avons déjà oublié combien la soumission aveugle à la Loi peut être le facteur de la ruine de l’Humanité.

Sans prétendre être un citoyen modèle, je pense être un citoyen généralement respectueux de la Loi, même quand celle-ci me heurte ou me désavantage, conscient que la Loi découle d’un compromis entre la liberté individuelle et l’agencement du lieu et du bien publics, et que la paix sociale s’établit dans le respect de celle-ci par tous et par chacun.

La Constitution sur laquelle sont assises notre République et notre démocratie me garantit à travers l’article Deuxième de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, les droits fondamentaux de la liberté, de la propriété, de la sûreté et de la résistance à l’oppression ; j’estime dès lors de mon devoir, lorsque la Loi ne me paraît plus légitime, lorsqu’elle prétend me priver de mon libre arbitre en ce qui concerne la partie essentielle de mon être qu’est la gestion de la santé de mon propre corps et me priver de mon droit le plus fondamental, le premier qui m’est attribué à l’instant même de ma naissance : celui de respirer librement ; lorsque la Loi prétend me priver de mon droit le plus essentiel au point de mettre ma santé en danger, j’estime alors de mon devoir de déroger à l’application de la Loi en vertu des garanties sus-mentionnées.

J’entends la notion de santé publique, et je comprends que mon devoir de citoyen me pousse à rester moi-même en bonne santé afin d’éviter de devenir un agent contaminateur de maladie à l’encontre de mes pairs.

En ce qui concerne la gestion de la Covid19, outre le fait que le masque était clairement dénoncé par les autorités en charge de la politique de santé publique comme inutile voire nuisible en temps de pénurie et que ces mêmes autorités le déclarent indispensable jusqu’en les endroits les plus aérés dès lors qu’il y avait des stocks à écouler ; outre le fait de la mention apparaissant sur les emballages que les masques vendus ne protègent ni des virus ni des bactéries et ne peuvent en aucun cas être utilisés dans un cadre sanitaire ; outre le fait que l’on nous présente la doxa gouvernementale comme une vérité définitivement établie par consensus de la communauté scientifique alors que plus de 165 études prétendent démontrer le contraire, que les voix des plus éminents spécialistes sont discréditées et réduites au silence dès lors qu’elles divergent de cette doxa, j’estime que la mesure obligatoire du port du masque en extérieur me prive de mon libre arbitre concernant la gestion de ma propre santé et me met directement en danger en ignorant délibérément le risque grave sinon l’effet avéré d’une telle mesure, lié à l’effondrement de mon immunité naturelle (dont jamais il n’a été question depuis le début de la gestion de cette maladie) par une pratique que d’instinct je ressens comme contraire à la pérennisation de mon bon état de santé, et que cette atteinte grave à mon droit primordial de respirer librement est de nature à déclencher mon droit en tant qu’individu et mon devoir en tant que citoyen, de résistance à l’oppression établit par la Constitution.

A qui viendrait-il l’idée de garnir ses fenêtres de grillage à poules pour se prémunir d’une invasion de mouches ? C’est pourtant à peu près ce qu’il nous est demandé de faire en portant un masque pour nous protéger d’un virus ! (taille d’un virus : 400 nanomètres / taille des mailles d’un masque 3000 nanomètres).
De toute évidence la mesure ne peut trouver de réelle justification sanitaire, mais elle agit efficacement en tant qu’outil de bâillonnement du peuple, au sens propre et figuré, peuple que d’un point de vue de l’Histoire il devenait urgent de mater et de réprimer pour éteindre le mouvement de révolte planétaire qui embrasait le monde juste avant l’arrivée à point nommé de cette épidémie changée en pandémie par la magie de la fluctuation des définitions de l’OMS…

Si je puis accepter de jouer brièvement le jeu de la soumission tant qu’il s’agit de porter cet instrument de déshumanisation dans certains lieux clos, où en fermant les yeux, je peux lui trouver un semblant de justification, en revanche trop, c’est trop, et ma dignité d’homme m’impose de résister à ce jeu de dupes lorsque en plein air l’effet contre-productif de la mesure sur l’état de santé n’est que trop flagrant et aisément démontrable pour pouvoir être ignoré.
Tel était le sens de ma présence à la manifestation du 25/09/2021, et je ne nie pas l’infraction qui m’est reprochée et je la revendique comme l’exercice de mon droit et devoir de résistance à l’oppression et comme un acte civique envers mes concitoyens afin de les alerter d’un risque majeur.
Ce que je remets en question par contre, c’est le mode d’établissement du procès verbal de contravention.
Je souhaite ici rappeler le principe d’égalité des citoyens devant la loi, qui est l’un des fondements de notre République et qui est garanti par l’article Premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Or, j’observe un premier élément qui vient mettre à mal ce principe d’égalité.
La manifestation aurait été nassée, l’identité de chaque manifestant relevée et le PV établit pour chacun d’eux, peut-être n’aurais-je rien trouvé à y redire.
Encore que…

Certaines personnes ont fait l’objet d’un contrôle d’identité. J’ignore si PV s’ensuivit, mais si tel est le cas, nous pourrions avec beaucoup de bonne volonté accepter l’idée de la rupture d’égalité en invoquant le sort : la souris s’est fait prendre par le chat, mais au moins la chose est-elle actée…
N’ayant été l’objet d’aucun contrôle d’identité, comment se fait-il qu’un PV fut établit à mon encontre ?
Le simple fait d’une (relative) notoriété fait-il de moi un citoyen différent des autres ?
Où se trouve l’égalité de traitement si le simple fait d’être connu d’un officier de police autorise une sanction pour contravention sans l’établissement d’un constat dûment acté par un relevé sur le terrain, sanction impossible à exercer sur la personne commettant la même infraction, mais pour laquelle l’autorité ne saurait, sans un contrôle, définir l’identité ? Donc que la notoriété fasse de moi une personne plus vulnérable que les autres, j’y constate une rupture d’égalité de traitement devant la Loi.
Admettons cependant que la notoriété implique une vertu exacerbée et un devoir d’exemple justifiant cette différence de traitement…
Mais qu’en est-il alors de cette autre personne, autrement plus notable que je ne le suis moi-même, apparaissant sur la Une d’un quotidien régional, acteur primordial et non masqué de la contre-manifestation organisée le même jour et au même lieu ?
Si l’édile ne se trouve pas comme prévenu à mes côtés, est-ce du fait qu’il ait régulièrement réglé l’amende qui lui a sans doute aussi été présentée, puisqu’il aurait pu difficilement échapper à la reconnaissance de l’officier de police au regard si affûté ?
Ou bien est-ce du fait qu’aucune contravention ne lui ait été signifiée ?
Ce qui constituerait alors une double rupture d’égalité entre citoyens, la notoriété se révélant pour l’un un handicap quand pour l’autre elle serait un gage d’immunité, alors même que nous serions en droit d’attendre que le rôle de premier personnage de la commune soit d’être un exemple pour tous…

Au nom du droit et du devoir de discernement et de résistance à l’oppression et au nom du principe d’égalité des citoyens devant la Loi, tous garantis par La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, socle de notre République, j’ai donc l’honneur de demander que soit prononcée ma relaxe et le non-lieu en ce qui concerne la poursuite à mon encontre, ainsi qu’un rappel à la Loi à l’adresse de l’Officier du Ministère Public en ce qui concerne l’application de l’article 530-1 du code de procédure pénale.

Penser et enseigner au sein de l’Education Nationale… Ces deux activités sont-elles compatibles ?


Pascal Corradini est enseignant dans les Vosges, en conflit avec sa hiérarchie pour avoir osé remettre en cause le système de notation des étudiants, et surtout pour ses critiques envers la position de l’Education Nationale qui selon lui outrepasse ses attributions en se faisant l”agent d’une politique sanitaire autoritaire incluant l’obligation du port d’un masque aux effets délétères ainsi que la promotion d’un produit injectable ne disposant que d’une Autorisation de Mise sur le Marché conditionnelle et toujours en phase de test, dont les effets à courts termes peuvent se révéler catastrophiques, dont on sait peu sur les effets à moyen terme, et rien sur les effets à long terme…


Entre deux maux, lequel choisir ?


Entre le risque d’incendie dans la maison et l’incendie qui gagne dans la forêt qui entoure la maison, où se situe la véritable urgence ?

Le deuxième tour de ces élections présidentielles nous met face à un choix cornélien.
S’abstenir, c’est un peu se laver les mains comme Ponce Pilate en se plaçant au-delà de la mêlée et tenter de sauvegarder sa bonne conscience en s’en remettant au choix du plus grand nombre (ou de celui qui parle le plus fort) : il sera aisé par la suite de dire, quel que soit le mal qui rongera notre société, « moi, je n’y suis pour rien : je n’ai pas participé à faire ce choix ».

La vérité, c’est que s’extraire du choix, c’est donner sa voix à celui qui l’emportera.

Choisir entre deux maux, ce n’est pas se déclarer en soutien de celui que l’on désigne comme le moins redoutable : c’est avant tout repousser dans l’urgence celui qui nous anéantira à coup sûr.

Entre un menteur avéré et un menteur potentiel, je préfère laisser sa chance au menteur potentiel, qui certes s’il représente le risque d’incendie dans la maison se propose malgré tout de combattre avec moi l’incendie dans la forêt qui entoure la maison : car à bien y réfléchir, si je mets toute mon énergie à combattre le risque d’incendie de la maison en ignorant celui qui déjà embrase la forêt, ce dernier aura tôt fait d’emporter finalement la maison dans son œuvre destructrice.

Entre un hypothétique fascisme national désigné à la vindicte générale avant même d’avoir eu l’occasion de démontrer la réalité de son état et un fascisme mondial dont on a pu constater la réelle avancée dans le quotidien de nos vies, mon choix est clair et net : je choisis de porter d’abord le fer contre l’entité la plus terrible qui se cachant sous son discours mondialiste et mielleux de prétendue égalité et d’universalité des droits -mais surtout des devoirs !- n’a de cesse de mener le peuple à l’esclavage tout en favorisant à outrance la minuscule caste des dirigeants.

Et ce n’est pas en catimini, honteux et la tête basse que j’irai dimanche 24 déposer mon bulletin dans l’urne en faveur de la personne dont le langage explicitement xénophobe me répugne et pour laquelle jamais je n’aurais imaginé pouvoir un jour aller voter !

Cela ne veut pas dire que tout à coup j’épouse ses idées, et je lutterai contre ses méfaits si d’aventure elle parvient au pouvoir qu’elle convoite depuis tant d’années, aussi bien que je lutte aujourd’hui contre les méfaits de celui qui se réclame du Nouvel Ordre Mondial auquel lui et ses acolytes ont promis que nous n’échapperons pas. Ce nouvel ordre mondial, faut-il être aveugle pour ne pas le constater, n’est pas de nature humaniste !

Je n’appelle pas au repli nationaliste, mais j’appelle, oui, à un rassemblement de nature culturelle autour de valeurs qui nous sont chères, incluant notre langue, l’outil d’une pensée qui nous est propre avec lequel nous pouvons définir des concepts tels que ceux de Liberté, d’Égalité et de Fraternité dont la France des Lumières avait fait sa Devise, que ce nouvel ordre mondial qui nous est promis est en train de diluer savamment dans un sabir insipide et approximatif, éloignant inexorablement le peuple paresseux d’une pensée constructive et libératrice, l’engluant dans un langage genré et une écriture dite inclusive devenue illisible et qui n’est en définitive qu’une écriture d’exclusion en ce qu’elle exclut tout ce qui n’est expressément nommé, faisant fi de toutes les évidences d’inclusions normatives qui était jusqu’à il y a peu la règle et l’agent de sa fluidité.

Ainsi, c’est sans autre état d’âme que j’irai déposer dans l’urne le bulletin portant mention d’un nom qui jusqu’alors n’a provoqué en moi que rejet par les relents xénophobes attachés à sa simple évocation ; et j’en demande pardon à tous les étrangers qui pourraient s’en trouver lésés. Mais j’agirai de la sorte, parce que si son nom peut être un danger pour la France, il ne peut l’être à mon sens, si bien sûr la personne n’en est pas l’agent doublement caché, autant que ce Nouvel Ordre Mondial qui ne fait pas que frapper à notre porte, mais qui est déjà bel et bien installé, en marche et si bien représenté à la tête de notre Pays ! Et puis aussi parce que, dans ma grande naïveté peut-être, je me dis qu’une femme au pouvoir serait possiblement plus à même, en son instinct maternel, de prendre soin des enfants d’une Nation.

Le scandale du placement abusif d’enfants : un rapt institutionnel organisé ?


C’est un véritable coup de gueule que pousse Maître Michel Amas contre le système de la justice pour enfants en France. Cet avocat marseillais dénonce notamment des placements abusifs et des violences dont seraient victimes des centaines d’enfants. 

Maître Michel Amas dénonce le système de la justice pour enfants en France. Le 15 juillet dernier, l’avocat marseillais a fait le “buzz” grâce à une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Son témoignage touche alors près de 4 millions de personnes. 

Poursuivre la lecture de l’article sur Franceinfo



“La société ne peut être le témoin impuissant de la dégradation de la justice des enfants et de la protection de l’enfance”

A l’approche de l’élection présidentielle, les signataires de cette tribune appellent les candidats à réformer la protection de l’enfance et la justice pénale des mineurs, face à une situation “alarmante”. 

“La situation des enfants, des adolescents et adolescentes est alarmante dans notre pays et la crise que connaissent certains tribunaux pour enfants, comme notamment ceux de Bobigny ou de Marseille, oblige à ce que les moyens nécessaires soient dégagés en urgence afin d’y mettre fin.”

Cette tribune, signée par 250 personnes, professionnels de la justice, de l’éducation, de la santé, élus, militants associatifs et représentants syndicaux, appelle à un sursaut des candidats à la présidentielle sur la protection de l’enfance et la justice des mineurs.


Face à ce scandale endémique, j’ai pris la liberté d’interpeler Monsieur Adrien Taquet, Secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargé de l’Enfance et des Familles


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Construire le Village Icaris


Consulter le projet collaboratif "Construire le Village Icaris"

Si j’ai une vision assez claire de l’état naturel dans lequel nous devrions prospérer, je ne me sens pas une âme de dictateur et, bien qu’intimement persuadé de la justesse de cette vision qui m’a été donnée bien plus que je ne l’ai construite, je ne possède ni le pouvoir ni la volonté de l’imposer, pas plus malheureusement que je ne possède la baguette magique qui me permettrait d’opérer instantanément le changement salutaire auquel aspire tout cœur épris de liberté.

C’est donc dans une création commune que nous pouvons nous retrouver, et je souhaiterais jeter avec vous les bases d’une construction théorique et pratique.

Le problème auquel nous nous trouvons confrontés est celui de passer d’un état de désordre organisé et maîtrisé par le jeu des volontés et des faiblesses individuelles à celui d’un état ordonné naturellement suivant les lois de l’harmonie universelle, totalement indépendantes d’une quelconque volonté humaine.

Se soumettre à l’ordre de la Nature ou à la dictature des hommes : tel est le choix que nous avons à faire…

Nous ne pouvons pas inventer les lois de l’harmonie : nous ne pouvons que nous y soumettre pour notre plus grand bonheur, ou les refuser par le libre arbitre octroyé à notre espèce, générant ainsi le désordre et la souffrance qui est son corollaire. (Les personnes que l’on a laissé s’emparer du pouvoir ne devraient-elles pas elles-mêmes être considérées comme des individus égarés, malades et en souffrance ?)

L’énoncé du problème est donc relativement clair : il s’agit de passer de l’état instable de chaos établi par les velléités de pouvoir des uns et l’abandon (la paresse) des autres à celui de l’équilibre offert par le bon agencement des forces, représenté par l’harmonie.

Reconnaître ce chaos est le premier pas qui peut mener vers sa résolution.
Avoir la volonté de cette résolution est la condition minimale pour y parvenir.

Faire prendre conscience au plus grand nombre de la réalité de ce désordre et convaincre que cet état n’est pas une fatalité me semble donc être la première des tâches à laquelle devrait s’atteler tout adepte d’un Monde Nouveau basé sur la Justice et l’Equité d’un Humanisme avéré et enfin réalisé.
En la matière, poser des questions me semble plus pertinent que vouloir d’emblée tenter d’apporter nos réponses : nous devrions forcer chacun, par un questionnement adéquat, à s’interroger sur la réalité de son propre bonheur, et peut-être devrions-nous, en tant qu’idéalistes, accepter la perspective de disparaître, ou tout du moins celle de nous retrancher, si réellement le très grand nombre se sentait parfaitement bien dans sa condition ; car cela voudrait tout simplement dire que nous ne sommes pas adaptés à ce monde.
En revanche, si venait à se mettre à jour le constat d’une soumission quasi-générale ressentie comme obligée à un ordre non satisfaisant, serions-nous en droit d’espérer une reconfiguration du monde sur un modèle plus conforme à nos aspirations.

Dilapider notre énergie à combattre une armée avec les armes qu’elle cherche à imposer dans un rapport de forces inégales me semble tout aussi illusoire que de vouloir éteindre un brasier ardent avec une faible quantité d’eau ; de même que nous aurions plus de chance de nous préserver de l’avancement des flammes en creusant une tranchée autour du brasier pour le priver de combustible, c’est en usant d’une autre tactique que celle de la contestation souvent contre-productive en ce qu’elle pénalise plus facilement la masse endormie que l’élite dirigeante, que nous aurons me semble-t-il une chance de parvenir à nos fins.

Là où le pouvoir dominateur distille la paresse et l’ignorance, nous devons susciter la réflexion et l’amour de la vérité : c’est en insufflant l’Esprit de Liberté que nous pourrons amener petit à petit la multitude à contribuer à l’élaboration d’un monde nouveau par le détournement d’une partie de l’énergie qu’elle consacre à l’alimentation du système qui l’oppresse.

Il suffirait d’une toute petite partie de cette énergie colossale (par exemple 1€ ou 10€ de chaque personne qui ne trouve pas son compte dans le schéma de société imposé) pour amorcer l’œuvre d’émancipation souhaitée à travers la mise en place de ce que je nomme une Université, qui serait un lieu de vie pour certain, un centre de rencontres pour d’autres, pour tous un espace de recherche, de création, d’édification de l’homme nouveau dans son rapport reconsidéré à la nature et à son semblable, par le remodelage de l’organisation de sa vie en société, son rapport au travail, à la consommation, etc.

Ma suggestion est donc que nous travaillions en commun à l’élaboration d’un document sous forme de questionnaire, de formulaire et de proposition qui inciterait chacun à examiner sa propre condition et juger de la pertinence à insuffler une direction nouvelle à l’humanité et l’intérêt de sa participation, si minime soit-elle.

Avant même de récolter quelque argent, ce qui en soi peut être suspicieux, je propose donc que nous fassions moisson de promesses de participation en recueillant l’adhésion à un projet qui s’exprimerait en premier lieu dans sa virtualité.

Si nous parvenions à fédérer suffisamment de personnes autour d’une simple idée et engager chacune d’elles à une participation même modique (les petits ruisseaux font les grandes rivières…) nous pourrions quantifier l’énergie de départ disponible et ainsi nous mettre en quête d’un domaine à acquérir pour la concrétisation de ce lieu virtuel.

Deux ou plusieurs niveaux de participation financière à un tel projet seraient envisageables :

  • Participation libre et à fond perdu en tant que simple sympathisant ou usager sporadique ou régulier, et n’assurant aucun droit particulier
  • Participation à définir en fonction d’un barème à établir assurant un droit de résidence, cessible mais non remboursable (ceci afin de préserver la structure de tout risque de faillite imputable au retrait d’une partie constitutive trop conséquente, mais en laissant la possibilité à un éventuel investisseur de se désolidariser du projet ou de quitter le lieu en récupérant tout ou partie de sa mise)

Voici donc un lien vers l’ébauche d’une présentation concernant l’exposition d’une architecture d’organisation sociale et sociétale intelligible et souhaitable si possible par le plus grand nombre et qui pourrait être la base d’un travail collaboratif visant à la publication d’un document proposant un projet clair, identifiable et réalisable par la synergie et par l’union des bonnes volontés.

Je vous invite donc à prendre connaissance de ce document et, qui que vous soyez, à contribuer à son élaboration finale selon la procédure qui y est indiquée, et dans l’attente de vos retours, je vous remercie pour votre attention et votre participation.

Olivier Veissid

Covid-19 : la vaccination à l’épreuve des chiffres officiels


Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherches au CNRS (Centre Méditerranéen de Sociologie, de Science Politique et d’Histoire).
Spécialiste des études statistiques, il sonne l’alerte en se basant sur les chiffres édités par les instituts eux-mêmes sur les effets délétères de la vaccination à ARN que les gouvernements tentent d’imposer à la population mondiale.

La lecture de son article et le visionnage de son interview sur France Soir en date du 30 juillet 2021 sont fortement conseillés avant d’initier ou de poursuivre son “parcours vaccinal”.


Valérie Bacot : condamnée mais libérée.


Je salue le verdict de la Cour de Justice de Chalon sur Saône, qui fait du bien et qui rassure sur l’Humanité qui peut encore surgir de cet appareil d’État qui, tout en rappelant que l’on ne peut se faire soi-même justice, a su prendre en compte la réalité du calvaire vécu par cette femme, y trouvant, sinon la légitimation de son geste, au moins la reconnaissance que celui-ci est l’aboutissement du long chemin de croix que lui a fait vivre la victime qui était avant tout le bourreau du meurtrier.

Puisse cette sentence, que je crois non pas clémente mais plutôt juste en regard du statut premier de victime de l’accusée, être un coup de semonce dans la tête de quiconque fort de son pouvoir de domination, se croit invulnérable et tout puissant dans sa position de prédateur, et il faut le dire : malheureusement bien trop souvent conforté dans son action par le laxisme voire la complaisance des représentants de la Loi. Combien de drames seraient évités si les appels au secours étaient entendus et pris en compte dans les commissariats ou les gendarmeries ?

Quelques chiffres pour rappel : sans préjuger de la part de responsabilité de chacun dans la survenue d’un drame, si nous entendons peu souvent relater le fait d’un bourreau exécuté, 90 femmes et 16 hommes ont été tués par leurs conjoints ou ex-conjoints en 2020. Pour cette année 2021, en cette semaine 26, nous en étions hier sauf erreur de ma part à 56 femmes mortes sous les coups de leur conjoint, soit plus de deux par semaine… Combien de ces morts auraient pu être évitées par la simple vigilance et le respect d’ordonnances judiciaires que devraient être à même d’exercer ou de faire exécuter les services ha doc de l’État ?

Je souhaite donc à Valérie Bacot une bonne construction de sa nouvelle vie en espérant que celle-ci la préserve de toute nouvelle relation toxique, et de jouir pleinement et sereinement de sa liberté toute nouvelle qu’elle est en droit à mon sens d’accepter comme une libération.